archiinfo
Nombre de messages : 454 Localisation : Algerie Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: SEMINAIRE INTERNANIONAL "LA VILLE ET LES RISQUES URBAINS 04 05 MAI 2009 Ven 13 Mar - 12:09 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Contexte Aujourd'hui comme jadis, la ville continue d'attirer les hommes en leur offrant de meilleures garanties d’emploi, d'accès à la culture, aux soins médicaux et des opportunités infinies de rencontres et d’échanges, etc. Mais la ville est aussi vécue comme un milieu dangereux exposé à une multiplicité de risques diffus ou majeurs (actes de prédaion, incivilités, accidents de circulation, incendies, agressions, défaillances technologiques, pollutions…). Risques et catastrophes sont d’actualité. Du tsunami à Katerina, du séisme de Boumerdès aux inondations de Ghardaïa, on ne peut que constater les conséquences dramatiques d’événements de forte intensité. En fait le risque peut-être naturel, économique, sanitaire et technologique. Les interrogations sur la grippe aviaire ne montrent-elles pas bien que les grandes épidémies pourraient ressurgir ? La ville inquiète. La sécurité est perçue comme un droit du citoyen où l’idée de responsabilité individuelle progresse fortement à travers l’implication d’une multiplicité d’intervenants: administration centrale ou territoriale, élus locaux, milieux associatifs, aménageurs d’espaces publics, assureurs, promoteurs de systèmes de surveillance. Aussi, nos sociétés n’acceptent pas le risque et recherchent le risque zéro, alors que nous sommes entrés dans "la société du risque" soumise à une multitude de risques s’exprimant à différentes échelles du risque global (changement climatique...) au risque individuel, lié aux changements survenus dans les structures sociales et familiales, le risque serait donc intrinsèque à la société du XXI e siècle. L’idée de réduire le risque à zéro a pratiquement disparu des démarches scientifiques. De nouvelles notions se sont affirmées; ce qui définira des seuils, des stratégies d’anticipation des effets de risques, des critères de choix des systèmes techniques de sécurité. Penser la ville en fonction des risques qu’elle encoure, est devenu une exigence de la société algérienne. Pour contribuer à ce débat, le séminaire privilégiera la réflexion autour de trois grands axes : Connaissance des risques urbains, compréhension des comportements individuels face aux risques, et gestion des risques urbains Objectif du séminaire Selon l’application des technologies d’information et de communication à la surveillance et à la prévention des risques urbains, et sur les représentations sociales des risques et les pratiques de prévention, l’objectif de ce séminaire est de faire le point sur les tentatives des premières recherches et, éventuellement, les résultats auxquels elles ont aboutit. Ainsi, des questions de l’apprentissage du risque, des comportements de préventions, du sentiment de sécurité (ou d’insécurité), ou encore du rôle des différents acteurs locaux, seront abordées. Loin de vouloir opposer les différentes approches, ce séminaire tentera d’évaluer la pertinence de chacune d’elles selon la connaissance des différents risques urbains et de leur gestion, et témoigne de la naissance d’un réseau scientifique interdisciplinaire pour faire progresser le savoir en ce domaine et penser sur des modèles de prévention des risques urbains et d’engager le dialogue avec les responsables sur le terrain de la sécurité urbaine. I- Risques urbains Les risques se concentrent de plus en plus en ville. A défaut de les définir, on peut toutefois tenter de mieux les cerner. Qu'il s'agisse de risques diffus, accidents de circulation, actes de déprédation ou d'agression, ou bien de catas¬trophes naturelles ou technologue, de conception même de l'espace public, ou d'incohérence de traitement de l’espace, les villes n'ont pas l'exclu¬sivité de telle ou telle catégorie de risques. Tous les risques peuvent, à un moment ou à un autre, perturber le développement urbain. L'ampleur des dégâts potentiels, les difficultés rencontrées pour l'intervention des secours, sont démultipliées par la densité des populations et des activités, La ville accroît la complexité des actions de prévention et rend difficile l'appréciation de tous leurs effets: des aménage¬ments de prévention peuvent se révéler bien adaptés à certaines catégories de risques, moins à d'autres. Le traitement d’un type de risques peut rejaillir latéralement sur d’autres, la mise en sécurité d’un quartier peut créer des effets de déplacements du risque, ou des effets de clivage entre zones protégées et exposées, renforçant ainsi les phénomènes d’exclusion. II- Les comportements individuels face aux risques et les attitudes de prévention L’insuffisance de données sur les risques urbains s’accompagne d’une relative ignorance des comportements individuels face aux risques et des attitudes de préventions. En effet, les modes antérieurs de gestion des risques urbains ont été bouleversés par l’affaissement des formes traditionnelles d’urbanité fondées sur la proximité, sur le voisinage spatial, au profit d’une montée de l’individualisme et de l’appartenance à des réseaux multiple, souvent monofonctionnels (professionnels, culturels…) et sans ancrage local. Démunies d’informations sur les attentes sociales, les politiques publiques hésitent entre un rêve anachronique de réactivation des socialités communautaires d’antan et la recherche de nouveaux partenaires de sécurité. III- La gestion des risques urbains et les politiques de prévention Les modes de gestion des risques, en particulier en ville, ont évolué dans le temps pour des raisons à la fois liées au type de civilisation, au mode d’habitat et de sociabilité, et aux formes de gouvernance urbaine. Pour ce qui concerne les prédations et les incivilités, les prétentions étatiques à monopoliser la gestion de la mise en sécurité des personnes et de leurs biens n’ont fait que masquer au cours d’une longue période le maintien d’une prise en charge essentiellement communautaire et locale. Gérer le risque est une affaire locale mais aussi nationale, est-ce le bon niveau géographique, ne faudrait-il pas un échelon intermédiaire ? La vulnérabilité est maximale en ville. Comment préparer les populations au risque et à la crise ? Faut-il parler de culture du risque ou de culture de la catastrophe ? INSCRIPTION : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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4sam
Nombre de messages : 3 Age : 37 Localisation : constantine Date d'inscription : 30/01/2009
| Sujet: Re: SEMINAIRE INTERNANIONAL "LA VILLE ET LES RISQUES URBAINS 04 05 MAI 2009 Jeu 7 Mai - 21:17 | |
| je remercie tout les professeurs qui ont participé à ce séminaire c'étais vraiment très interressant merci. | |
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